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Fénelon may be the most neglected of all the major early modern philosophers. His political masterwork was the most-read book in eighteenth-century France after the Bible, yet today even specialists rarely engage his work directly. This problem is particularly acute in the Anglophone world, for while Fénelon's works have been published in several excellent modern French editions, only the smallest fraction of his vast and influential corpus has appeared in modern English translation. This volume aims to help remedy this by (...) bringing to English-language audiences the first collection of his moral and political writings in translation. By so doing it hopes to make more widely available the riches of one of the leading voices of resistance to the absolutism of Louis XIV. Fénelon's political thought will thus be of particular interest to students and scholars of French history, as well as to those today engaged in questions of political resistance and reform. But Fénelon's reach also extends to fields well beyond politics and ethics. In the Enlightenment, Fénelon came to be celebrated not only as a humanitarian political reformer but also as a pioneering theorist of education, a prescient student of economics and international relations, and a key voice in contemporary philosophical debates-not to mention his fame as one of the seventeenth-century's most preeminent theologians and spiritualists and masters of French prose. As such, his work will be of interest to students and scholars in fields ranging from philosophy and political science to economics, education, literature, French history, and religion. (shrink)

Numismatique François de Callatay et Caroline Mattheeuws, À propos d'une série exceptionnelle de grands bronzes thasiens (fin ive- début me siècle) p. 481-490 L'acquisition par le Cabinet des Médailles de Bruxelles d'un lot de trente-cinq grands bronzes thasiens aux types «Tête de Déméter/Bustes des Dioscures» permet d'affiner la connaissance de cette émission exceptionnelle. Tous les exemplaires sont contremarques et beaucoup présentent des traces de surfrappe. L'étude du style combinée à celle des poids permet de déceler une manipulation monétaire qui (...) avait échappé jusqu'à présent. Avant de réaliser cette émission en surfrappant une émission existante au type de l'Héraclès imberbe, on s'était d'abord servi de nouveaux flans d'un poids lourd (ca 13 g). L'étude du contexte archéologique confirme d'autre part pour ces bronzes, sans toutefois qu'il soit permis de les situer à l'année près, une datation à l'extrême fin du ive s. av. J.-C. (shrink)

Jean-Francois Lyotard's essay `Adorno as the Devil' had argued that Theodor Adorno's Philosophy of Modern Music was a `diabolic' work of `negative theology' which attributed to Schoenberg's music a secret redemptive power. However, in his later writings, such as the essays in The Inhuman, Lyotard has himself moved close to a `negative theological' position with respect to modernity, time, aesthetics and music. The paper uses the occasion of Lyotard's own theologically inspired essays on music, `God and Puppet' and `Obedience', to (...) re-evaluate the following: Adorno's claims that music transcends mere language and `reaches' for the theological; and more general claims within modern western culture on behalf of music's ability to express the inexpressible. The argument is that the music as negative theology position is not inherently metaphysical but rather that it reflects the importance of the `unsayable' to modern conceptions of reason. In resisting the `closure' of the modern narrative of reason, music, as a temporal art, has often given expression to the more radical forms of alterity present within modern forms of time. In other words, negative theology is not the discourse of the devil; it is the impossible discourse of western reason and its internal fracturing. (shrink)

The undraped human form is ubiquitous in Western art and even appears in the art of India and Japan. Only in China, François Jullien argues, is the nude completely absent. In this enthralling extended essay, he explores the different conceptions of the human body that underlie this provocative disparity. Contrasting nakedness with nudity, Jullien explores the traditional European vision of the nude as a fixed point of fusion where form joins truth. He then shows that the absence of the (...) nude in Chinese art evinces an understanding of the human body as changeable and transitory. Viewed in light of each other, these differing concepts allow for a new way of thinking about form, the ideal, and beauty, enabling us to delve deeper into the relationship between art and the ideas that lie at its roots. Beautifully illustrated and gracefully translated into English for the first time, _The Impossible Nude_ will fascinate anyone interested in art history, Chinese art, or aesthetics. (shrink)

Pour élaborer son analyse existentielle, Ludwig Binswanger a utilisé la phénoménologie. Mais qu’appelait-il exactement ainsi? Sa définition de la phénoménologie et l’usage qu’il en fait ont varié, depuis la présentation aux psychiatres donnée en 1922 («De la phénoménologie»), en passant par la reprise de Heidegger à l’époque de la «Fuite des idées» (1 933), puis les critiques adressées à «Sein und Zeit» et la construction d’une anthropologie dans les «Grundformen» (1942), enfin avec 1’ ultime et étonnant tournant husserlien de «Mélancolie (...) et Manie» (1960) et «Délire» (1965). (shrink)

Comment comprendre phénoménologiquement la crise? Pour Husserl et Henry, la crise revêt un aspect négatif, de mise à l'écart et de rejet. Heidegger a une position paradoxale parce qu'il en va de notre condition d'être en crise. Tous les trois phénoménologues sont d'avis que Galilée est le précurseur de la crise non seulement de la science elle-même mais aussi à travers la science et la technique de la crise du sujet et de l'être. La crise de la subjectivité (Husserl) va (...) alors coïncider avec le sujet qui n'est plus à même de constituer le sens de sa vie ; celle de l'être (Heidegger) avec la fuite de la vérité et du sens de l'être lui-même, celle de la vie (Michel Henry) avec le rejet de la sensibilité. Comment alors sortir de ces crises? Il s'agit de retrouver le monde-de-la-vie, la différence ontologique entre l'être et l'étant et une phénoménologie radicale qui rend compte de la vie. Tout ceci doit offrir un déplacement vers l'éthique. (shrink)

D’Alembert a plusieurs fois exprimé sa conviction qu’une chaîne unissait tous les êtres naturels. C’est un thème métaphysique traditionnel, qui revient à la mode vers 1750, et qui manifeste l’influence de Leibniz. S’agit-il d’une chaîne des êtres ou des sdences? D’Alembert s’inspire de Descartes dans la description de l’ordre du savoir.

Comment caractériser les méthodes de démonstration mathématique utilisées dans les Principia de Newton? Ni géométrie à l'antique ni véritable «calcul différentiel», le raisonnement s'appuie sur les figures, mais en supposant qu'elles bougent et se déforment. Les situations infinitésimales sont traitées comme stade ultime de configurations finies, grâce à certains procédés de représentation (témoins finis de l'infinitésimal). Le temps intervient sous deux modes différents dans ces procédés. Les exemples sont pris dans les lemmes de la section I (proportions ultimes) et dans (...) la démonstration de la proposition 48-49 du livre I (rectification de l’épicycloïde). (shrink)

Pourquoi donc sommes-nous si accrochés à notre maigre « je »? Pourquoi refusons-nous d'accepter les leçons les plus radicales de la neuroscience ou de la psychologie cognitive à propos de notre « identité » ou de ce que nous aimons à considérer comme notre « libre arbitre »? Quel mal y aurait-il à accepter que nous soyons le résultat de déterminations qui nous dépassent – et que nos choix ne soient que des colifichets ayant pour seule fonction de nous rassurer? (...) Dans Lost Ego, François De Smet répond à toutes ces questions de la meilleure manière qui soit : en mettant le doigt sur les peurs qui continuent à nous voir nous accrocher à des reliques de notre « moi » en miettes et que nous refusons de regarder en face. Non, nous n'existons pas – mais c'est précisément parce que nous n'existons pas que nous pouvons trouver le moyen de vivre. Seuls, et surtout ensemble. (shrink)

François-Xavier de Peretti | : Notre propos consistera à analyser des textes cartésiens pouvant confirmer une tendance de l’ego à mimer Dieu, à endosser une certaine ressemblance avec Dieu. Nous examinerons pour cela l’énoncé du cogito tel qu’il est formulé dans les Médiations métaphysiques, pour suggérer que la parole de l’ego mime, dans les limites de sa puissance, la puissance performative de la parole de Dieu. Nous considérerons ensuite la manière dont les Méditations métaphysiques sont construites comme un hexaméron, (...) qui donne à nouveau naissance au monde au terme d’un exercice méditatif où le sujet retrouve une place centrale. | : We shall analyze some Cartesian texts able to enlighten a trend of the ego to mimic or to endorse a sort of resemblance to God. For this purpose, we shall consider the cogito, as it is formulated in the Meditations on First Philosophy, and we shall suggest that the ego mimics, in the limits of its own power, the performative power of the word of God. Then, we shall examine how the Meditations on First Philosophy are built as an hexameron which creates again the world at the end of a meditation exercise where the subject gets back to a central position. (shrink)

Poséidon a été maintenu à l’écart de la plupart des travaux qui, s’inspirant de l’anthropologie historique, ont cherché à renouveler la conception des dieux grecs en montrant comment leur action dans le monde doit être comprise comme l’exercice d’une puissance dans des contextes dont les configurations dessinent des champs d’action multiformes. Le dieu reste souvent perçu comme une puissance déchue ou négative. La présente étude vise au contraire à mettre en lumière certains des ressorts, modalités et contextes des interventions de (...) Poséidon en dessinant, par delà la diversité des situations, les contours d’un « paysage poséidonien » où apparaissent quelques traits fondamentaux des modes d’action du dieu. Passages, ouvertures et fermetures, maritimes et terrestres, révèlent les formes d’un « tenir ensemble » que le dieu, parfois en compagnie de géants, exerce en tenant « sous le joug » aussi bien les rivages que les attelages. (shrink)

According to a broadly accepted interpretation, the doubt of the First Meditation gets stronger due to an increasing effectiveness of the reasons for said doubt. I defend a deflationary reading of the doubt of the Meditations insofar as the sceptical arguments used by René Descartes gradually lose power. This reading is obviously not without consequences, which will be mentioned in the conclusion, for the interpretation of the exercise of doubt and, more fundamentally, of the Cartesian doctrine of knowledge.

Résumé Descartes a adopté envers le scepticisme une attitude que d’aucuns parmi ses adversaires ont jugée ambiguë voire coupable. Il a recouru à des arguments sceptiques pour mettre en œuvre son célèbre doute qu’il concevait néanmoins comme l’acte inaugural d’une philosophie en quête de certitude scientifique. Descartes rejetait ainsi la fin poursuivie par les sceptiques et entendait user du doute contre le doute. Cette stratégie fondée sur un scepticisme des moyens pour combattre la fin et l’esprit même du scepticisme s’est-elle (...) révélée pertinente? Richard Popkin a pensé que non, dans son histoire du scepticisme, et conclu à l’échec d’un Descartes « sceptique malgré lui ». Je me propose de nuancer cette thèse de manière significative, suggérant que Descartes, sceptique à un second degré, était bien conscient de la finitude de l’esprit humain et des limites assignables à la recherche de la vérité des choses telles qu’elles sont en soi. (shrink)

La tradition française du commentaire cartésien a peu traité du thème des Méditations métaphysiques en tant que méditations. Elle ne l’a toutefois pas totalement ignoré, d’où l’intérêt de faire un point sur les antécédents et les esquisses de ce thème dans la critique philosophique française contemporaine, d’en mesurer la portée en situant les Méditations à l’égard du genre méditatif et de proposer une double interprétation du texte de Descartes, non seulement comme traité de métaphysique, mais aussi comme suite d’exercices volontaires. (...) Cette qualité d’exercices volontaires qui contribue, en grande partie, à son originalité, assigne au texte réputé théorique des Méditations métaphysiques, une finalité éminemment pratique : l’assimilation des vérités métaphysiques et non leur seule démonstration. (shrink)

Este artículo aborda la poesía de Edith Stein a partir del tópico de la Revelación. Entendida como «la buena nueva» de la venida y la resurrección de Cristo, la Revelación se relaciona con el mandato del amor al prójimo, cuya sola posibilidad radica en el amor a Dios, pues «quiere que le amemos, cuando manda que amemos al prójimo», como explica sor Juana. Y así, se relaciona también con la mayor «fineza» de Jesús hacia a los hombres, según la carta (...) Atenagórica, que consiste en «los beneficios que nos deja de hacer» para contener nuestra ingratitud; en el amor al prójimo, la correspondencia del amor es para Él, pero la utilidad es nuestra. En la poesía de Edith Stein, la Revelación se corresponde con la revelación del lector, con lo que se consuma la representación de la mayor fineza: para el lector, y para él solo, es la utilidad de la lectura. (shrink)

Philosophisch gelangte Maine de Biran (1766-1824) über den Sensualismus von Condillac, Helvétius, La Mettrie und Cabanis hinaus, war dem Idealismus Kants und Fichtes zugeneigt und bereitete einen neuen Spiritualismus in der französischen Metaphysik vor. Seine Tagebuchaufzeichnungen zeigen ihn auch als Psychologen und politisch unorthodoxen Menschen.